Broniewicz Leon junior
env. 1734 – 16 05 1810, Dobrzyniówka
Père, selon notre hypothèse : Leon Broniewicz des armoiries de Radwan.
Marié avec Elzbieta Pawłowicz.
Nous avons connaissance de cinq fils dont Szymon Tadeusz, l’aîné. On mentionne pourtant qu’il avait douze fils et une fille.
Six de ses fils ont participé aux guerres napoléoniennes pour l’indépendance de la Pologne, perdue en 1795. Trois étaient morts.
C’est la dernière génération qui a connu la Pologne libre.
C’est avec lui et ses fils que commence l’histoire du patriotisme qui allait caractériser les Broniewicz.
Quelques dates
env. 1734 – naissance
? – mariage avec Elzbieta Pawlowicz
16 05 1810 – décès à Dobrzyniowka, environs de Bialystok.
Son épouse, Elzbieta Pawłowicz
née, selon l’acte de décès, en 1741.
Décédée le 22 03 1813 à Dobrzyniówka, paroisse Zabłudowie, à l’âge de 72 ans.
Très peu d’informations, juste l’acte de son décès (acte 93).
acte de décès
Vie personnelle et professionnelle
Son acte de décès permet de connaitre son âge et le situer géographiquement et dans le temps.
Il vivait donc avec sa femme, au moins à la fin de sa vie, à Dobrzyniowka, au sud de Bialystok. C’est pas très loin de Wizna, le région représenté par son père Leon sr. à l’Assemblée pour l’Election du Roi, en 1733.
Par ailleurs, nous savons qu’il était le parrain de l’enfant Seweryn Hiacynt Kosciuszko, baptisé le 15 01 1780 à Torczyn qui se trouve à l’est de Hrubieszow et donc de Dziekanow, le foyer de la famille Broniewicz à partir de Szymon Tadeusz, son fils.
Mais Szymon Tadeusz à l’époque avait environ 10 ans – est-ce que ça veut dire que Leon jr habitait là-bas à cette époque ?
Leon Broniewicz avait douze fils et une fille. Six de ses fils ont participé aux guerres napoléoniennes. Trois étaient morts, un Leon Kazimierz est resté en France en tant que colonel dans l’armée française.
Il décède le 16 05 1810 à Dobrzyniówka, paroisse Zabłudowie (acte 88) à l’âge de 76 ans.
acte de décès
source Michniewski
source
E. Pisula Dąbrowska – Sonatina historyczna «Noblesse oblige»
Jerzy Broniewicz.
Ses enfants
Szymon Tadeusz Broniewicz des armoiries de Radwan
environ 1770 – 3 février 1855, Kazimierz Dolny
Le fils ainé de Leon Broniewicz.
La page lui est consacrée
Leon Kazimierz Broniewicz des armoiries de Radwan.
La seule chose que nous savons de lui est qu’il a participé aux guerres napoléoniennes et a émigré en France pour y servir en tant que colonel dans l’armée française.
Michał Broniewicz des armoiries de Radwan.
env. 1782 – ?
“seigneur d’une partie de Bobrowe”, environs de Krasnystaw.
Nous savons qu’il a acheté des terres dans la région de Lublin, il s’agit donc de toute évidence de Bobrowe.
Marié en 1798 roku w Częstoborowicach, pas loin de Bobrowe.
Sa femme : Kunegunda Trzcińska 1780? – 1832.
Ils avaient trois enfants.
source : Arbres généalogiques MyHeritage Szarlip, Maciej Rzymowski
à confirmer qu’il s’agit bien du fils de Leon.
Enfants
1 Marianna Dąbska
7 janvier 1811 – 3 avril 1890, Nielisz, Lublin
mariée avec Franciszek. leurs enfants :
– Joanna Szarlip, 2 żona, Zofia Traczykiewicz.
2 Karolina Broniewicz
11 octobre 1814, Bobrowe, Gorzków, Lublin – ?
3 Katarzyna
Wincenty Broniewicz des armoiries de Radwan.
Il a acheté des terres dans la région de Wolkowysk, oblast de Grodno, aujourd’hui en Biélorussie.
Jan Broniewicz des armoiries de Radwan.
? – ?
Le fils cadet de Leon.
Prêtre, patriote, participe à l’insurrection 1863.
En 1837, Jan est un supérieur dans une paroisse St Trinité à Łysków, région de Prózany (aujourd’hui Belorussie).
Plus tard, curé à Drohiczyn, réprimé pour sa participation au soulèvement de 1863, arrêté, interrogé à Bielsko depuis le 25 ou le 27 août 1864. Emprisonné, libéré après l’étude de son cas. L’affaire réétudiée en novembre, il est condamné le 21 mai 1865 à ne plus exercer sa mission du curé à Drohiczyn, et être transféré à une autre paroisse en tant que vicaire.
“Le père J. B. a été arrêté par un policier militaire du commandement de Bielsko et fait l’objet d’une enquête depuis le 25 août 1864, sous l’accusation d’entretenir des relations avec les insurgés.”
Il devait être bien âgé déjà.
En plus, patriote, il participe à l’enseignement du polonais, la matière strictement interdite, et allait en être puni aussi.
“Lorsque le gouvernement de l’Empire de Russie a constaté que dans l’école de Drohiczyn, qui était dirigée par des religieuses, les enfants apprenaient le polonais, le père J. B., curé de la paroisse. Drohiczyn, département de Bielsko, bureau du gouverneur de Grodno, par ordre du gouverneur local du 5 juin 1864, n° 6082 a payé 200 roubles de la peine pour complicité. Il a été obligé de le faire, car il a pris un appartement dans un bâtiment de l’église pour cette école.“