Bodalska Siczek Bronislawa

13 08 1896 Wolanow – 23 05 1988 Varsovie.
Fille de Szymon et Marianna Zardecka.
Profession : commerçante.
Mariée avec Maurycy Bodalski.
Elle avait une fille unique Barbara.

Quelques dates

13 08 1896 – naissance à Wolanow.

29 04 1920 – mariage avec Maurycy Bodalski.

1921 – déménagement à Varsovie.

septembre 1939 – elle travaille comme aide infirmière volontaire à l’Hôpital de St. Roch.

1939-1944 – force des circonstances, elle débute dans le commerce

1945 – retour à Radom.

1965 – décès de sa sœur bien-aimée, Regina.

1969 – décès de son mari.

1970 – retraite et retour à Varsovie pour y vivre avec la famille de sa fille.

23 05 1988 – décès à Varsovie.

Son mari, Maurycy

La page lui est consacrée.

Bronislawa était tout au long de sa vie amoureuse de lui. Mais c’était un couple bizarre. Pendant un an après leur mariage, ils se sont vouvoyés. Réunis sous le même toit, ils ne vivaient pas vraiment ensemble, ils ne partageaient pas leurs vies. Des centres d’intérêt différents ? Une autre époque ?

Vie personnelle

Son dévouement à la famille

La vie de Bronislawa est consacrée entièrement à la famille. Toujours prête à venir en aide, à partager. Cela ne l’a pas empêché d’avoir une activité professionnelle 6 jours sur sept. En plus, dimanche n’était pas pour se reposer, ce n’était pas son style, mais pour prendre des valises de victuailles et, en train, avec un changement pas du tout confortable du point de vue physique, rejoindre sa fille et ses petites-filles à Varsovie. Ensuite 1,5 km à pied depuis la gare… Chaque semaine.

Après le décès de son mari tant aimé, elle a trouvé refuge et amour chez sa fille où elle emménage en 1970. Toujours très utile, présente partout : cuisine, jardin, couture, petits-enfant, arrière-petits-enfants, tellement de tâches plus ou moins ingrats qu’elle faisait avec amour.

Très active jusqu’à ses derniers jours. Elle décède à la maison, très malade, en attendant le retour de sa fille tant aimée de la France.

Son dévouement pour les “bonnes causes”

Un important moment de sa vie qui témoigne de son caractère et aussi qui l’a marqué à vie : son travail en septembre 1939 comme aide infirmière volontaire à l’Hôpital de St. Roch, qui se trouvait dans le voisinage au 28 avenue Krakowskie Przedmiescie. Avec sa fille, elle y allait pour soigner les soldats blessés durant le période de la défense de Varsovie.

Plus tard pendant l’occupation, elle nourrissait une fille juive qui se cachait dans la cave de l’immeuble où elle habitait. C’était très dangereux, vu l’emplacement de l’immeuble : en face le siège de Gestapo, au rez-de-chaussée le restaurant reservé aux Allemands.

Un petit résumé ci-dessous, plus de détails se trouvent sur son arbre généalogique :

Ancêtres

Son père, Szymon Siczek, est fonctionnaire : gardien de la paix à la campagne. Il est né autour de 1852 à Siczki (Jedlnia).
Entre parenthèse : du même endroit, Siczki, vient l’évêque Stefan Siczek (1937-2012), plus tard désigné comme citoyen d’honneur de Jedlnia-Letnisko (encore une coïncidence). Y aurait-il un lien familial ? A creuser.

Sa mère : Marianna Zardecka. Leur mariage a eu lieu le 31 01 1882 à Bialobrzegi. Pour Szymon c’était le 2e mariage, il était veuf de Helena Banasikowska.

Bronislawa ainsi que ses sœurs et son frère sont nés de ce deuxième mariage de leur père.

Szymon est le fils de Mateusz Siczek, né le 13 09 1834 à Kozlow et de Salomea Zagorska.

Mateusz était fils de Joachim Siczek, né le 06 09 1807, paysan de Kozlow, marié avec Karolina Lipka, née le 03 11 1810. Le mariage a eu lieu le 15 02 1829 à Jedlnia.

Lui-même fils de Wojciech Siczek, né le 23 04 1781 à Kozlow et de Marianna Nakonieczny, née le 11 05 1783 à Kozlow aussi. Ils étaient marié le 17 02 1805 à Jedlnia.

Wojciech était le fils de Krzysztof Siczek, né autour de 1752 et de Helena Wojdot, née autour de 1754 à Jastrzebia. Ils étaient marié le 26 01 1772 à Jedlnia.

Notre arbre côté Siczek s’arrête là.

La mère de Bronislawa, Marianna Zardecka, née le 06 09 1863 à Bialobrzegi, fille de Jakub Zardecki né en env. 1820, bourgeois qui habitait à Bialobrzegi et Teofila Oktabowicz, née autour de 1830.
Le mariage de Zardecki a eu lieu le 31 01 1882 à Bialobrzegi. (acte de mariage n°6).

Frère et sœurs

Bronislawa Siczek avait un frère et deux sœurs :

1 Piotr, né le 07 11 1889. Officier. Il est décédé avant ou pendant la guerre de 39-45.

2 Marianna Stanislawa Kwitniewska, née le 16 04 1892 à Wolanow, mariée avec Edward Kwitniewski, vivant à Radom rue Walowa. Elle utilisait le prénom Stanislawa. Ils n’avaient pas d’enfant mais ils s’occupait d’une fille de la famille, Janina, sauvée de l’incendie, orpheline. Janina Swiech habitait à Gdansk, elle avait un fils Andrzej, politechnicien, et une fille Malgorzata.

3 Regina, née 1901 à Bialobrzegi. Célibataire, avant la guerre elle vivait à Kozlowszczyzna (aujourd’hui Bielorussie) où elle avait un commerce de spiritueux.
Pendant la guerre, elle était dans un camp de travaux forcés en Allemagne.
Après 1945, elle vivait avec Bronislawa et Maurycy Bodalski à Radom, elle travaillé aussi avec Bronislawa dans le boutique.
Signe particulier : elle adorait les animaux. Comme elle ne pouvait pas avoir chez elle, elle les apportait à sa nièce à Dabrowka.  Pareil pour les plantes – dès qu’elle trouvait une plante pas banale, elle la plantait dans le jardin de sa nièce. Qui d’ailleurs était pour elle comme sa fille.
Elle donnait tout son amour aussi aux petites-filles de sa sœur Bronislawa. Facilement elle se laissait séduire pour un achat d’un tel ou autre jouet. C’était son plaisir de faire plaisir aux enfants.

Vie professionnelle​

Durant l’occupation allemande, elle découvre son talent : elle fait du commerce pour assurer une survie à sa famille. En effet, elle va à Radom pour y acheter des articles manquant à Varsovie. La revente permet assurer le minimum vital.

En 1945, après avoir tout, littéralement tout, perdu dans la guerre, elle s’installe avec son mari, sa sœur, sa fille, son gendre et ses deux petites-filles à Radom.
Elle continue donc le commerce. Bientôt elle va avoir une boutique avec les vêtements pour les enfants. Côté pratique et bon sens oblige, elle a déjà deux petites-filles et peut-être elle allait en avoir plus. En plus elle aimait beaucoup les enfants.

Trop généreuse, trop naïve, faisant facilement confiance, elle allait encore se retrouver complétement démunie après le décès de sa sœur et après avoir pris sa retraite.
Dans le pays corrompu, la Justice ne lui donne pas la justice, elle va se retirer de Radom pour toujours.

Bronislawa va toujours encourager quelconque initiative de gagner de l’argent de façon indépendant, si appréciable dans le contexte communiste. Elle a su transmettre ce talent ou cette pensée ou encore cette courage à ses descendants.

Sa fille

Barbara Tietiajew

24 septembre 1922 à Varsovie – 07 février 1996 à Varsovie.
En pleine jeunesse, à 17 ans, elle connaît la guerre et ses atrocités. Mariée avec Jerzy Tietiajew (28 06 1919 Sluck, Russie – 03 12 1993 Varsovie), noble, ingénieur pont et chaussées, le 14 février 1942 à Varsovie.
Ils avaient quatre filles.
Ils habitaient à Varsovie.
Elle travaillait dans l’éducation nationale en tant que sécretaire, puis comptable.

Grand cœur et grande sagesse.

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